perfection stérile
Les œuvres parfaites terminent au musée, mortes. La perfection est figée, ordonnée, contrôlée, terminée, sans vie. Au contraire de l’imperfection, bouillonnant de vie mais brouillonne.
La vision de l’idéal vient sculpter la matière chaotique, comme le carbone devient diamant.
« En ce moment le monde est parfait, mais dans le futur, il peut-être amélioré. »
- Imperfection et lâcher-prise
- Idéal réaliste : la parfaite imperfection
- Perfection et contrôle
L’étoile de l’idéal
Comme l’étoile guidant le marin dans la nuit, l’idéal nous montre le chemin, mais demeure inaccessible. La vision ne doit pas devenir despotique, sous peine de tourner à la dystopie.
L’idéal est une image, figée, mais n’est pas la réalité, mouvante.
Vouloir fixer une seule image dans un film, c’est supprimer le film.
Quelle vision me guide ?
L’idéal-réaliste
L’idéal réaliste est la conciliation entre la guidance par une vision parfaite, et l’acceptation de ne jamais atteindre cette vision. Et même de laisser une part d’inachevé, comme une étincelle de vie.
Quel idéal dois-je accepter de ne jamais atteindre ?
Être soi-même, parfaitement imparfait
Être soi-même, c’est d’abord s’aimer inconditionnellement dans toute sa dualité, avec sa lumière et son ombre.
On ne peut pas se projeter dans un autre état sans avoir à digérer qui l’on est d’abord. Sans avoir fait le deuil de l’idéal de soi-même, c’est à dire accepter ce que l’on ne veut pas être. Pour être, il ne faut pas partir d’un futur idéal, mais s’exprimer et agir comme la personne que son cœur veut être au présent. La Vie est un processus de création de soi à partir de notre centre.
« L’antidote de la perfection (qui n’existe pas) est la gratitude (pour ce qui est). »
Marie-Pierre Dillenseger
– Article « Deuil de l’idéal »
– Article « Tout est Évolution »