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Oracle de La Voie du Milieu

Vivre et jouir / Carte 5

Vivre et jouir, entre ascétisme et débauche

équilibre des plaisirs

L’équilibre du plaisir court-terme avec la joie du long terme est un point clé pour rayonner sa joie. Jouir de la Vie est le plus bel hommage qu’on puisse lui offrir.

Comme toujours, la dose fait le remède et le poison. Le remède est dans l’entre deux.

« J’aime la vie »


Voie du milieu

  • Débauche
  • Équilibre des plaisirs
  • Ascétisme

À la recherche de la dopamine : le cycle désir/effort/plaisir
Récompenser l’effort par le plaisir est naturel. La carotte et le bâton est une vieille stratégie qui fait toujours ses preuves. Parfois le plaisir tient dans la fin de l’effort, et parfois non, alors il faut se l’offrir.

Tout simplement, car la récompense est un carburant pour continuer l’effort. S’il n’y a qu’un long et froid effort, sans plaisirs, alors, tôt ou tard, le sentiment d’absurdité et le découragement prendront le dessus.

Déconnecté de ce cycle désir/effort/plaisir, l’enfant-Roi veut tout, tout de suite, tout le temps, et alors le plaisir n’est que terne et de courte-durée. La Nature organise tout en cycle, pourquoi cela serait différent pour nous ? Ainsi le plaisir de vivre ne doit pas se transformer en vivre de plaisirs.

Vivre et jouir : la puissance de la joie
La joie est l’amour sans conditions pour la vie. C’est nourrir un regard joyeux sur ce que nous traversons. En effet, la joie, tout comme l’aigreur, la mélancolie, la nostalgie, se cultivent. Aussi nous avons toujours le choix de perception du verre vide ou du verre plein. En conséquence, nos pensées, nos sentiments découleront de ce choix.

Vivre et jouir sexuellement
Aussi, le désir de jouir sexuellement fait partie de l’être humain. À quoi bon le combattre, à quoi bon cacher ce que nous sommes. Alors autant le célébrer, autant le sublimer.

L’ascétisme, le plaisir de l’absence de désirs
Parfois, une période d’ascétisme, austère et froide, rééquilibre une période de débauche. Mais souvent, elle est entreprise par culpabilité, elle est alors vue comme expiation de nos fautes, dans un souci de purification. Mais comme Bouddha l’a vécu et enseigné, elle ne mène que proche de la mort et loin de la chaleur de la vie. Toujours la voie du milieu, entre débauche et austérité.

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