la porte de notre être
On ne laisse pas n’importe qui rentrer chez soi. C’est notre pouvoir d’accepter ou de refuser ce qui entre, ce qui y reste, et ce qui sort en notre royaume intérieur.
L’amour ouvre la porte, mais l’avidité aussi . L’autorité et la sécurité ferment la porte, mais la peur aussi.
« J’agis avec tendresse ou avec autorité, suivant les circonstances. »
- Acceptation / Ouverture / Tendresse
- J’alterne entre l’ouverture et la fermeture, suivant la situation pour mon propre bien être.
- Refus / Fermeture / Autorité
Que dois-je accepter ? Pour qui ou pour quoi dois-je être tendre et patient ?
Que dois-je refuser ? Pour qui ou pour quoi dois-je être ferme et autoritaire ?
Accepter
L’acceptation est la porte qui s’ouvre, c’est la main qui se tend, c’est l’accueil et la consolation.
Je suis – ce que j’accepte de laisser entrer en moi : Ce que je mange, ce que je regarde, ce que j’écoute, ce que je lis, ceux que je côtoie, positivement ou négativement.
Accepter notre souffrance pour la guérir : la consolation
Nos souffrances doivent être acceptées et entendues, comme une mère console son fils qui s’est fait mal. Mais la consolation est là pour redresser, non pour laisser à terre.
La limite de l’acceptation
Si notre porte est en permanence ouverte dans ce monde de dualité, nous ouvrons aussi le risque de nous exposer à ceux qui sont mal intentionnés, à ceux qui entrent pour piller au lieu d’échanger.
Refuser
Refuser, avec autorité est une forme de tendresse envers soi-même. C’est signe que nous n’acceptons pas n’importe quoi, que nous savons ce que nous sommes.
Refuser ce qui viole notre libre-arbitre et nous abuse, est un geste d’amour envers nous-même. C’est par l’autorité que l’on éloigne ceux qui prennent mais ne donnent pas. Le juste milieu est fait du donnant-donnant.
Refuser la dépression, refuser le négatif qui s’installe
S’il faut consoler la souffrance, il ne faut pas la laisser s’installer, elle doit être passagère et non installé. Et c’est par la fermeté de l’autorité intérieure que l’on refuse ces sentiments négatifs qui profitent de notre hésitation.
Plus notre fermeté est forte en nos valeurs, plus nous sommes stables, et les tentations s’éloignent.
Limite au refus
Refuser les lois universelles est source de souffrance.
Quant à l’excès de refus, il est une volonté de contrôle, et une fermeture au monde, bien souvent causé par la peur.
– Article « La puissance de l’acceptation »
– Article « La puissance de l’affirmation et de la force de conviction »