J’ai erré toutes ces années à la recherche d’un pourquoi. Ma quête mentale de compréhension du monde a abouti à l’essentiel. Mais l’essence n’est pas une pensée. Le cœur n’est pas la tête. L’essence est une sensation. Un amour pur inconditionnel. L’essence est la plénitude de l’âme. Un amour ruisselant des larmes de joies pendant trois jours. Il y a en effet à la fin de l’errance, le cœur de l’essence.
L’essence est cet amour inconditionnel à l’unité du monde.
Le sens est d’exprimer, d’imprimer cet amour dans nos relations – à la Terre, au Ciel et à l’humanité. C’est cet amour qui soigne toutes les douleurs du monde.
Servir l’amour est un engagement de tous les jours. Oui, il faut de la volonté et de la discipline pour être bien centré dans le cœur, lorsqu’on écoute, lorsqu’on parle, lorsqu’on agit.
La conscience dans le cœur
La fin de l’errance est la fin de l’errance mental, en déposant notre conscience en notre centre, en notre cœur.
Ce qui nous empêche de ressentir cette essence est l’habitude de vivre loin du cœur, dans les tourments de nos sentiments, dans les tourments de nos réflexions. Nous avons laissé la peur, par habitude, par négligence, se propager autour de notre cœur, comme un barbelé, crevant notre sensibilité et notre humanité.
Alors nous cherchons ailleurs, à l’extérieur, un amour idéal avec une liste de conditions. Mais l’amour idéal est inconditionnel, il est dans l’amour de son imperfection.
On ne guérit que par amour inconditionnel.
Par amour, on prend soin de son corps, par amour, on prend soin de sa planète, par amour, on se challenge, par amour, on se repose, par amour, on s’élève tous ensemble.
Comme un jour m’a dit un guide : « Le cœur suit la voie idéale, sans pression ». Et quand j’ai demandé « Comment rester dans le cœur ? », il m’a répondu « Le cœur est comme une toupie, il faut la lancer dès le matin, pour garder l’inertie, et y rester ».
– Article « Comment ouvrir sa source d’amour intérieure ? »
– Article « Le sens de la vie – un chemin d’apprentis-sage Auteur de l’article »