l’obturateur
Tout comme la pupille s’ouvre dans la nuit et se rétracte face au soleil pour capter la bonne luminosité, nous pouvons ajuster notre sensibilité émotionnelle.
L’excès d’empathie est tout aussi nocif que l’insensibilité de l’apathie. Nous avons besoin de capter la juste sensibilité afin d’être efficace dans nos actions.
« J’adapte ma sensibilité aux personnes et à l’environnement. »
- Hypersensible / Empathie / Porosité totale, proximité
- Sensible : Ouverture et fermeture de notre empathie, adapté aux personnes et à notre environnement. À bonne distance.
- Insensible / Apathie / Imperméabilité, distance
Porosité totale, à fleur de peau
L’ouverture de la sensibilité est utile pour comprendre l’autre, par l’empathie, mais nous ne devons pas prendre la charge émotionnelle liée à sa situation.
Si notre sensibilité est trop ouverte, un rien nous émeut, et nous sommes à terre, et peu efficace. Si les pompiers et les urgentistes étaient trop sensible, ils ne pourraient pas faire leur travail.
C’est en prenant de la distance, en étant ferme par le refus, et en devenant plus froid, que nous fermons progressivement notre capteur, et que nous nous préservons.
Le juste milieu de la sensibilité
Tout comme l’obturateur, nous devons nous ouvrir lorsque les énergies sont favorables, et nous fermer lorsqu’elles sont négatives, pour nous préserver, à moins d’avoir la force nécessaire de transmuter le négatif en positif.
Insensible, apathique
À l’excès contraire, l’apathie avec l’incapacité de ressentir une émotion est tout aussi un problème. Sans le garde-fou de la sensibilité ouverte, bien du mal peut être fait sans retenu. C’est aussi se couper d’une source d’information non négligeable.
Souvent, nous fermons notre sensibilité à cause d’une douleur vécue, mais pour l’ouvrir de nouveau, nous devons accepter de ressentir cette douleur pleinement pour faire circuler tous les paquets émotionnels bloqués. C’est l’acceptation de notre vulnérabilité qui ouvre notre capteur émotionnel.
– Article « Discernement sur les émotions et les sentiments »
– Article « La puissance de l’acceptation »