À l’intérieur de nous, nous avons ces trois énergies : le Guerrier, l’Enfant et le Sage. Chacun a son rôle à jouer suivant les circonstances du moment.
De fait, la vie est un flux oscillant entre mauvais et beaux jours. Face à ce flux, notre attitude. En cas de tempête, l’attitude du Guerrier est celle qu’il faut tenir. Lorsque les beaux jours sont présent, c’est le temps des célébrations et du jeu. Enfin, quand on ignore le temps qui vient, la sagesse porte conseil.
Le Sage dicte la conduite au Guerrier.
Le Guerrier défend l’Enfant et le Sage.
L’Enfant enseigne réciproquement au Sage.
Le Guerrier maîtrise ses pulsions, et ses sentiments.
Le Sage maîtrise ses pensées.
L’Enfant joue.
L’objectif est d’aligner à l’intérieur de nous-même, le Guerrier, l’Enfant, et le Sage au même but : celui de servir l’Amour.
Le guerrier intérieur
Ainsi, le guerrier représente la Volonté, elle est dans le ventre, ce que nous avons dans les tripes pour continuer d’aller de l’avant, tout en encaissant les coups durs qui nous mettent à l’épreuve.
Face à la difficulté, nous avons besoin de discipline et de combattre. En effet, dans les moments de doutes, de douleurs, d’incertitudes, de déceptions, d’échecs – oui, nous avons besoin de la force du guerrier pour se relever, au minimum tenir debout, et au mieux, continuer d’aller de l’avant.
Par contre, dans les énergies contraires, le manque d’audace, se lamenter, la dispersion, la fuite, la culpabilité, la peur… brise le guerrier intérieur.
« Ce qu’il y a de plus difficile au monde c’est d’assumer le tempérament d’un guerrier. Rien ne sert d’être triste, de se plaindre, même de croire que quelqu’un nous fait toujours quelque chose. Personne ne fait rien à personne, encore moins à un guerrier. »
Don Juan Matus, dans le livre de Carlos Castaneda
L’enfant intérieur
L’enfant représente l’innocence, la spontanéité, la joie, la légèreté, la créativité, la poésie. L’enfant intérieur est du côté du cœur.
Dans les périodes les plus noirs, il peut encore rire de la vie car il ne vit que dans le présent.
Au contraire, le sérieux, l’orgueil, les habitudes, le calcul, la retenue, la rumination, la peur… empêchent d’exprimer notre enfant intérieur.
« Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les empêchez point ; car le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. »
Jésus
Le sage intérieur
Enfin, le Sage représente les leçons apprises par l’expérience, l’humilité, la simplicité complexe, le paradoxe, le conseil. Il est dans la tête. Il règne sur le mental, et ses volutes de pensées.
La sagesse, c’est la profondeur de la vie ramenée à la légèreté de la surface. Ce sont les leçons apprises en chemin. Il est parfois inévitable de tomber dans un piège pour savoir que cela en été un. Le sage ne retombe pas deux fois dans le même piège.
Le Sage, c’est aussi la connexion avec le Ciel. Se faire guider par plus grand, pour enseigner au mieux, où l’intérêt de tous devient l’intérêt personnel.
En revanche, être obstiné, l’orgueil, la tête baissée, manquer d’ouverture, manquer d’écoute, le beau parleur… empêchent le sage intérieur de se développer.
« La route de l’excès mène au palais de la sagesse. »
William Blake