Apogée de la dualité, le bien et le mal s’opposent comme ils se complètent dans notre troisième dimension. L’amour inconditionnel élève par delà le bien et le mal en unifiant et en absorbant dans l’amour cette dualité.
L’origine du Mal
« Le manque d’amour est à l’origine du mal. »
C’est parce que nous manquons d’amour et de respect, envers nous-même, envers nos frères et sœurs humains, envers la nature – les animaux, les végétaux, les minéraux, que nous nourrissons l’avidité – cette soif sans fin, de plus, plus, plus – plus de sensations, plus de pouvoirs, plus de technologies…
« Pris dans le brouillard,
La forêt.
le cœur trahi est blessé,
et se vide de sa substance.
Il sèche, et comme une outre percée, s’assèche.
Voilà pourquoi il a soif.
Voilà pourquoi il devient avide. »
Seul l’amour-ressenti remplira notre manque.
Parce que nous manquons d’amour,
Nous devenons avides,
Parce que nous sommes avides,
Nous engendrons la souffrance.
« La racine du mal, c’est le manque de respect envers la femme.
Laurent Huguelit
Le viol des femmes, c’est le pendant humain du viol de tout ce qui est naturel sur cette belle planète qu’est la Terre. C’est le symbole de toute intrusion, de toute ingérence, de toute exploitation, de toute manipulation, de tout esclavagisme, de tout manque de respect.
Viol des femmes, viol de la nature, viol de la forêt, viol des ressources, viol des peuples et ainsi de suite.
Tous ces viols font partie d’un ensemble de phénomènes directement liés à la question de l’avidité. Ce qui a engendré le côté obscur et a poussé vos hommes au viol sous toutes ses formes, c’est l’avidité.
L’envie, le péché primordial, serait donc née dans ce contexte-là : dans des régions aux ressources limitées où les uns ont parfois « plus » que les autres. La première projection néfaste, la première magie délétère, ce fut un regard qui maudit l’autre et l’envie. »
Ce qui nourrit le Mal
« Dans la Grèce Antique, éveil se disait alethe. L’opposé d’éveil n’est ni le mal ni l’ignorance mais lethe, le sommeil. »
Jack Kornfield
Notre sommeil et notre ignorance
Dès lors que nous sommes pris dans la routine travail-consommation, nous sommes endormis par les nombreux divertissements. Alors, nous détruisons la planète, sans même nous en rendre compte, simplement par notre inaction.
Parce que nous sommes pris dans le brouillard, nous ne voyons pas clair, nous manquons de discernement, et par ignorance, nous créons de la souffrance, et même indirectement en voulant faire le bien. Si bien que « l’enfer est pavé de bonnes intentions ». C’est pourquoi, le chemin spirituel passe forcément, par l’acquisition de plus de discernement, plus de clarté.
D’autant plus, que le Mal, intentionnellement, utilise des stratégies d’entretien du brouillard intellectuel, d’inversion des valeurs, et un maximum de divertissements, pour noyer notre mental et nos plus belles aspirations. Si bien, que nous ne savons plus voir clair, et savoir quelles sont les vraies valeurs du vivant.
Ce qui nourrit le Bien
L’amour est la véritable puissance.
L’amour, le respect, le lien, la clarté, la joie, la paix, la , sont les piliers du Bien.
Le respect du droit à être, nous vivons pour que nous tous exprimons l’essence de nos cœurs, chacun par le biais de sa propre nature.
Finalement, servir l’amour, au jour le jour, voilà qui remplit le cœur de tout humain, pour une vie entière.
Discernement – noir et blanc
En vérité, il y a sans cesse interaction entre le blanc et le noir, pour donner l’esquisse de ce monde de dualité.
Si bien que parfois, le Bien, passe par le mal, pour faire le bien ; et à l’inverse, le Mal, passe par le bien pour faire le mal. Voilà, pourquoi il est important de travailler son discernement. Le chemin du cœur passe souvent dans la souffrance, pour nous élever, et raffermir notre force d’amour, pour que notre rayonnement soit puissant.
Une réponse sur « Le bien et le mal »
Tout a fait d’accord, trouver l’amour de soi et l’amour des autres,
l’être humain est à côté de l’essentiel, moi c’est la nature et les animaux qui m’aide à me sentir bien dans ce monde d’illusions…
merci