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La puissance de l’attention et du regard

L’attention tient sa puissance de la loi de la causalité.

« Là où nous portons notre regard, l’énergie va. »
Si l’intention est la graine à arroser ;
La volonté et la foi sont le débit d’eau ;
L’attention est la direction de l’arrosage.

Ce qui donne une équation : Regarder = Faire exister
La question d’alors est de savoir quelles graines arroser ?

L’attention pour exister

Dans notre société, cette équation « regarder = faire exister » est facilement visible. Si nous avions manqué d’attention de la part de nos parents, ou autres en étant jeunes, nous établissons inconsciemment ou consciemment des stratégies (provocation, victimisation…) pour capter l’attention des autres, pour se sentir exister, sans vraiment discerner la qualité de l’eau qu’il nous parvient (l’intention de l’attention).

L’Attention, le regard, l’observation, la perception, la concentration, le focus…

L’attention est primordiale pour nous orienter vers ce que l’on souhaite être. On cultive les choses sur lesquelles on porte notre attention dans le temps, sur lesquelles on se concentre. Ainsi, portons attention sur nos qualités pour les faire grandir.

L’attention est une capacité majeure d’alchimiste, de transmutation du négatif en positif. En réévaluant un événement, vu négativement, sous son angle positif, nous transformons cet événement en quelque chose de positif.

Discernement – Observer sans œillère

Observer l’existant,
Se concentrer sur ce que l’on désire manifester.

Souvent, lorsque on ne s’aime pas, ou qu’on manque de confiance, c’est que notre attention est bloquée sur nos « défauts », et nos « échecs ».

Cette loi de la causalité demande du discernement, on pourrait comprendre, de mettre des œillères sur nos défauts ou faire le déni sur les événements négatifs, pour ne pas les alimenter.

Mais il y a une différence entre « voir » et « faire le focus sur ». Dans un sport de combat, il faut voir le coup venir, mais si on reste focus sur le coup, on se le prend dans la gueule. Il faut le voir partir pour ajuster notre réaction, et porter notre attention, là où l’on peut se déplacer ou riposter. La puissance de l’attention tient dans son focus.

J’observe mes défauts, pour éviter de me prendre les pieds dedans, mais je mets mon focus sur mes qualités, pour les alimenter.

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